Dans ma salle de classe.
Tableau de Muriel Banal.
Expérience en Mai 2009.
Il me fut offert, il y a deux ans de cela, durant quelques secondes de partager le vécu intérieur du demain de l’homme… Je vous en fait le récit, si tant est que cela soit possible.
« La classe que j’assumais, ce matin du mois de mai 2009, me fatiguait. Elèves dispersés, bavards, enfin c’était là un petit échantillon des aléas d’une vie de professeur…
Soudain, sans raison, car ma vie en ces jours était déraisonnable, et sans élévation aucune, je vécus pour la première fois de ma vie, à ce niveau, un changement de conscience inouï.
Tout autour de moi devint fruit de la Lumière : une élève que je regardais, les choses, moi-même, la vie dans cette salle. La jeune fille m’apparut au sein d’un espace tangible de douceur lumineuse : un frémissement d’être merveilleusement argenté, d’une éternelle évidence..
Quant à moi, je perçus l’harmonie générale nous unissant,, excluant la douleur de la séparation, bien que chacun régnât au cœur d’une unicité absolue. Les contraires n’avaient plus cours.
J’éprouvai un sentiment infini de bien-être qu’aucune connaissance mentale, ou acquis matériel et affectif n’auraient pu induire.
Une grâce venue pour tout changer, spontanément, sans effort, une révélation de la Nouvelle Terre… Oui, car c’était là un nouvel état de l’incarnation de l’homme sur terre.
La seule pensée qui me vint alors, fut l’évidence que jamais un seul instant depuis toujours, je n’avais été incarné si intensément dans « l’ici et maintenant ». Vivre « ici et maintenant » à travers un effort mental et affectif, n’est qu’un brouillon asphyxiant à côté de ce que j’ai approché là.
Etait-ce une promesse ? Je sais désormais que ma quête si maladroite et si discontinue, souvent en état de trahison, ne fut pas un leurre.
J’ai participé un court instant à la prochaine condition humaine sur terre. Et cette grâce qui fut octroyé à un « Gainsbourg » de la spiritualité prouve que cette épiphanie de l’espèce humaine s’offre à tous, non sur une notion de mérite, mais simplement à tous ceux qui croit en une vie nouvelle possible.
L’ère de la Merveille s’incarne à présent dans nos esprits et dans nos corps. C’est un nectar tout simple mais indicible.
Vision ou apparition? Juin 2011.
suite à une visite à mon ami Philippe qui suit un itinéraire spirituel semblable au mien. Il venait d’acquérir une maison au sommet du Jura finissant, à l’entrée du village d’Arandas, au-dessus de la vallée de l’Albarine. Tout l’après-midi nous avons devisé sur ce qui nous intéresse : le futur de l’homme et les signes actuels de ce passage à travers le monde, notre quotidien et nos consciences, des changements déjà tangibles à nos sens. Lorsque je repartai le soir, il était environ 20H30, à travers les magnifiques paysages ensoleillés encore par endroits des montagnes bugistes, je vis sur ma droite dans un champ pentu un homme des plus inhabituels en ce genre de paysages et à ces heures.
Un grand vieillard aux longs cheveux couleur de neige, un bâton blanc posé à ses côtés, agenouillé sur l’herbe, s’inclina jusqu’à poser son front sur le sol en direction du haut de la colline, sur la gauche. Puis tout en restant agenouillé il se tourna vers moi et me regarda. J’aurais dû m’arrêter au bord de la route, aller vers lui, mais mon caractère discret ne me prédispose pas à ce genre d’initiatives. Quelques semaines plus tard, Pascaline, une amie chamane, me révélait ce que pouvait être cet homme : un Druide...
Expérience Début juillet 2011
Je ne dormais pas, mais mon esprit semblait comme confiné dans la partie supérieure du cerveau. Je ne pensais pas comme d’habitude, et j’ai vu ou entendu ma conscience dire : « Michel… » suivi d’une transformation de mon prénom en sonorités semblables aux patronymes que la kabbale attribue aux Anges, genre « Méhiel… », mais c’est très approximatif comme souvenirs. Puis nettement j’ai vu ou entendu : « Je suis Celui qui vient, Celui qui approche… »
J’ai été très heureusement impressionné… Est-ce mon Ange, au sens donné à ce terme par Gitta Mallasz, qui parlait?
Ensuite, cette conscience a vagabondé. Je ne me souviens que d’une phrase empreinte d’un certain humour, mais je n’arrive pas à me rappeler ce qui l’a précédée : « Création de l’association des amis de la forêt de hêtres. »
Je me suis renseigné sur le symbolisme de cet arbre : « Le hêtre symbolise la confiance, la patience et la douceur, une forte vitalité empreinte cependant de raffinement, de joie et de féminité
Pour les druides d'Irlande, il représentait la connaissance écrite, symbolisée par des signes. Le mot anglais book vient d'un mot gothique signifiant lettre, rattaché au mot beech, hêtre, dont on se servait pour faire les tablettes à écrire. (Hêtre était ainsi un synonyme de littérature)
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